Toujours dans l’optique d’améliorer l’expérience client, notre directeur général Luc Tremblay annonçait, lors de l’assemblée générale du conseil d’administration du mois de mars, un vaste projet de réfection et de remplacement de plusieurs escaliers mécaniques du réseau du métro. Marie-Hélène Ouellet, surintendante – Service aux stations, nous en donne les premiers détails.
Outre les deux tapis roulants de la station Beaudry, il y a 296 escaliers mécaniques dans nos stations. Parmi ceux-ci, les 63 plus anciens ont été installés il y a une trentaine d’années. Ce sont eux qui bénéficieront d’une attention particulière à compter de cet été, et 24 d’entre eux seront carrément remplacés par des escaliers neufs.
«C’est un projet qui demande beaucoup de coordination et de planification, explique Marie-Hélène Ouellet. Pour être optimal, il faut prévoir nos échéanciers en fonction des délais d’approvisionnement des nombreuses pièces nécessaires afin de limiter au maximum les impacts pour la clientèle. En effet, pour les escaliers qui seront réparés, ce sont des pièces majeures qui devront être remplacées ou remises à neuf, comme les chaînes, les marches, les moteurs d’entraînement (appelés motoréducteurs) ou encore les barbotins, qui sont les roues d’entraînement situées aux extrémités des escaliers. Par ailleurs, au fur et à mesure que des escaliers seront démontés pour être remplacés par des neufs, l’équipe pourra récupérer de nombreuses pièces, dont plusieurs pourront être réparées et réutilisées.
«Cela demandera à notre équipe de quatre mécaniciens dédiée à ce projet de la débrouillardise, de la rigueur et un bon esprit d’équipe. Ils prendront bien sûr beaucoup d’expérience dans l’exécution de ces travaux, entre autres en développant de nouvelles méthodes de travail dans les toutes premières phases du projet. En nous préparant adéquatement et connaissant leur capacité technique et leur soif de relever de nouveaux défis, nous pouvons nous assurer que tout se déroule de façon sécuritaire et efficace. Pour y arriver, nous comptons également sur l’appui direct du contremaître, du coordonnateur et du chef d’équipe, mais aussi sur la collaboration de nombreux autres intervenants essentiels tels que l’Ingénierie, la Planification, la Chaîne d’approvisionnement et l’équipe de l’Atelier électromécanique, entre autres. Sans compter qu’il faudra communiquer adéquatement et régulièrement à nos clients pour nous assurer qu’ils ont accès à toute l’information nécessaire pour leurs déplacements», conclut-elle.
Les travaux devraient commencer d’ici quelques mois, puis s’échelonner jusqu’en 2020 environ, mais nous aurons certainement l’occasion d’en suivre le déroulement dans les pages de l’En Commun en cours de route.
C’est à surveiller!
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