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La volonté de continuer

Le parcours académique et professionnel de Salvator Birikundavyi sort de l’ordinaire. Natif du Burundi, en Afrique orientale, il a, au cours de sa vie, complété des études d’ingénieur en mathématiques appliquées, une maîtrise en sciences appliquées et un doctorat en génie civil… Il a travaillé dans son pays à l’université du Burundi dans le cadre d’un projet du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et à l’École polytechnique de Montréal, en plus de signer plusieurs articles de recherche et publications scientifiques. À la STM depuis 1999, il occupe actuellement le poste d’analyste principal – soutien technique à l’Entretien bus. Aussi aimable que déterminé, Salvator a une histoire inspirante. Or, un matin de novembre 2006, son courage a été mis à rude épreuve alors qu’un événement imprévisible s’est abattu sur lui.

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Salvator Birikundavyi

Ce jour-là, Salvator a été victime d’un AVC – Accident Vasculaire Cérébral. Après cela, il a appris à vivre avec une hémiplégie gauche (paralysie du bras et de la jambe). Rapidement après le début de sa réhabilitation, son médecin et lui ont convenu qu’il fallait retourner au travail six mois après son accident. «Ce fut une décision salutaire», dit-il.

«De retour bientôt!»
Pour Salvator comme pour tout survivant d’un AVC, le retour au travail est au coeur de la réhabilitation. Quand il a développé l’incapacité qui a entraîné sa situation de handicap, « recommencer à travailler est ce qui m’a le plus permis de retrouver quelque chose qui ressemble à ma vie d’avant, confiet- il. En plus d’avoir brisé mon isolement, ça a réellement été thérapeutique pour moi. Mon retour au travail était un défi au quotidien, mais de le relever m’a aidé à reconstruire ma dignité et mon estime de soi. »

Dans son cas, la malchance n’a eu que des répercussions physiques, heureusement. «Mentalement, j’aurais pu faire mon travail à partir de mon lit d’hôpital! Toutefois, j’avais certaines limitations physiques qui créaient une forme d’appréhension.»

Salvator étant une personne indépendante qui n’aime pas avoir l’impression d’être redevable de quelque chose à quelqu’un, un certain délai s’est écoulé entre son retour au travail et l’aménagement de son poste de travail. L’ergonomie de son poste informatique est maintenant mieux adaptée à ses besoins, il a un support pour son bras, un repose-pied… «Ce sont de petites choses, mais psychologiquement, dit-il, de savoir qu’on s’est occupé de toi est déjà quelque chose.»

Salvator aurait pu profiter plus tôt du soutien de la STM à son retour au travail s’il en avait exprimé le besoin. Son histoire en est une de courage et de volonté, mais elle permet aussi de rappeler que de l’aide est disponible et qu’il n’y a pas de gêne à l’utiliser.

La STM voit une valeur ajoutée à la diversité de ses employés et met tout en œuvre pour que ceux-ci puissent réaliser leur travail dans les meilleures conditions. Pour toute question, ou si vous vivez une situation de handicap, n’hésitez pas à communiquer avec votre conseiller RH ou votre gestionnaire.

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