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L’art d’identifier… l’art


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Quelques artisans du projet d’identification des oeuvres d’art du métro : Patrick Bégin, Pascal Vaillancourt, Benoît Clairoux, Uyen-Thy Le-Tien, Michel Gagnon, Sonia Vibert et Francis Brisebois.




En décembre, les clients des stations Peel, Place-des-Arts et Saint-Laurent ont découvert huit nouvelles plaques circulaires à proximité des oeuvres d’art de ces trois stations. Cette réalisation, à première vue très simple, était en fait la première étape d’un vaste et complexe projet réalisé entièrement à l’interne, venant répondre à un besoin exprimé depuis fort longtemps.

Avec ses quelque 85 projets artistiques répartis dans une cinquantaine de stations, le métro de Montréal est une véritable galerie d’art. Imaginez toutefois une galerie où la vaste majorité des oeuvres ne seraient pas identifiées! C’est pourtant le cas du métro, où seulement les oeuvres de la première vague (années 1967 à 1974) ont été systématiquement identifiées. Au fil des ans, seulement 30 des 85 projets artistiques du métro avaient fait l’objet d’une identification, la forme de celle-ci variant d’une oeuvre à l’autre. À la fin du projet en cours, la quasi-totalité des oeuvres bénéficieront de nouvelles plaques.

Les différentes étapes du projet
Art_metro_2_vol24-no3_PIl fallait d’abord déterminer le contenu des nouvelles plaques d’identification. S’inspirant de projets similaires réalisés à travers le monde et privilégiant des textes courts, l’équipe des Affaires publiques a développé le contenu des plaques. Le graphisme de celles-ci a également fait l’objet de recherches afin de trouver une solution originale pour traiter l’information, tout en respectant les normes graphiques de l’entreprise. Le motif circulaire retenu par l’équipe de la Production graphique s’y prête à merveille.

Fort bien, mais comment réaliser les plaques et où les placer dans les stations? C’est ici qu’est entrée en scène la section Architecture de la division Ingénierie et Infrastructures. D’abord, toutes les stations ont été visitées afin d’établir une stratégie d’installation des plaques pouvant s’adapter aux problématiques particulières. Les équipes des Communications, de l’Exploitation des stations et de la Prévention des incendies ont été consultées à cette étape. Ensuite, un modèle de boîtier en acier inoxydable a été développé en collaboration avec l’Entretien des infrastructures (EDI) et la Chaîne logistique.

Après plusieurs essais et étapes de validation, les huit premières plaques en forme d’hublot ont été installées par EDI en décembre. Il est prévu d’installer près de 120 autres plaques dans les mois à venir, une tâche colossale de planification en raison des nombreuses variables qui existent d’une station à l’autre (certaines oeuvres nécessitent plus d’une plaque). Il s’agit d’un projet très enrichissant qui touche à un grand nombre de stations et combine à la fois les aspects artistiques, historiques et techniques du métro.

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