Que se passe-t-il avec les nouvelles voitures de métro AZUR? Qui est responsable du retard? Est-ce que le projet est menacé? Carl Desrosiers a fait le point à ce sujet dans son blogue, que nous reproduisons ici pour ceux et celles qui n’auraient pas eu l’occasion de le lire.
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« D’abord, la question du retard de livraison et de mise en service des voitures. Oui, il y a un délai qui n’était pas prévu au programme. Le sous-traitant d’Alstom peine à finaliser les ajustements sur le logiciel de contrôle de train, une composante informatique essentielle à sa mise en service et fondamentale pour la sécurité. Partout dans le monde, de tels retards surviennent et l’aspect logiciel est un enjeu fréquent.
Ce faisant, le consortium nous a informé qu’il reportait au deuxième trimestre de 2015 la livraison du premier train pour service voyageur. Il faut savoir qu’à La Pocatière, la chaîne de montage n’est pas arrêtée et qu’un troisième train est sur le point d’être complété. Le consortium Bombardier-Alstom nous garantit que les 468 voitures AZUR seront livrées à l’automne 2018, tel que prévu au contrat.
Est-il vrai que certaines pénalités liées au délai ont été annulées? La réponse est non. La STM a accepté de suspendre temporairement les pénalités afin que tous puissent se concentrer sur la livraison des trains dans un climat d’harmonie, mais elles ne seront aucunement réduites.
AZUR reste un excellent train
Dans nos ateliers et en tunnel, les essais et les travaux se poursuivent afin de se familiariser avec le nouveau train. On a une excellente équipe en place et je suis certain que le projet sera mené à bon port, malgré sa complexité et les défis qu’il comporte. Il vaut mieux apprendre dès maintenant à connaître AZUR et ses particularités, plutôt que lorsqu’il sera mis en service voyageur. »
Carl Desrosiers
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