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Ça roule sur le dynamomètre

 

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Mario Gagné, qui travaille à l’Entretien au Centre de transport Anjou, occupe un métier essentiel au diagnostic et à la vérification des moteurs de nos bus : il est opérateur de dynamomètre.

Un dynamomètre est un appareil qui sert à mesurer la force ou le couple du système de motricité des bus. Grâce à sa formation professionnelle en mécanique, ainsi qu’un emploi chez un concessionnaire de véhicules lourds, Mario a pu acquérir les compétences nécessaires à l’utilisation de ce système. «J’aime être responsable du «dyno», dit-il, car c’est un travail stimulant et technique.» À l’emploi de la STM depuis une quinzaine d’années, Mario occupe ce poste depuis trois ans.

Effet d’entraînement
Quotidiennement, dans un grand local, Mario utilise le dynamomètre, dont les composantes principales sont deux paires de rouleaux encastrés dans le plancher, qui permettent de faire rouler l’essieu arrière d’un bus stationnaire à l’aide du moteur.

Tandis qu’un collègue, assis au volant du bus, fait monter en révolution le moteur à six cylindres en ligne du véhicule, Mario est assis dans une cabine insonorisée. Un ordinateur et des dispositifs y affichent des informations provenant de capteurs électroniques et de capteurs mécaniques, qui sont branchés au moteur par des boyaux. Patiemment, il analyse le fonctionnement d’un moteur lors des points de passage de la transmission à cinq rapports des bus de 40 ou 60 pieds de la STM.

Durant une journée typique, Mario peut analyser les moteurs de deux bus, pour des vérifications finales après des réparations, mais parfois il doit chercher durant quelques jours un pépin qui se cache dans un moteur. «On rencontre des manques de puissance, des vibrations… Nous avons des bons gars de moteurs à la STM, mais lorsqu’ils ont passé plusieurs jours à chercher le problème d’un bus, je suis en quelque sorte «le bout de la ligne» pour leur dire quelle est l’étape suivante», souligne Mario.

«On obtient avec un dynamomètre des données qu’on ne peut pas obtenir sur la route : il faudrait remplir un bus de passagers et grimper le mont Royal durant un certain temps pour avoir les données voulues… plutôt malcommode!»

Les sens aiguisés
Décidément, Mario semble avoir une passion pour la motricité des véhicules, mais aussi une oreille attentive envers les problèmes potentiels des bus en circulation.

«Il arrive qu’un bus passe devant mon garage et que j’entende un son suspect. Alors je prends en note son numéro et je demande à ce qu’il fasse un tour sur le dynamomètre!», dit-il en riant.

Quelle chance tu as, Mario, d’entendre le ronronnement des moteurs à longueur de journée!

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