[Best_Wordpress_Gallery id= »53″ gal_title= »vol26-no01 – Atelier des pneus »]

À la STM depuis bientôt 26 ans, Stéphane Jarvis, contremaitre – atelier des pneus, Entretien majeur Bus au CT Legendre, n’hésite pas à réfléchir à des moyens d’optimiser les services de son département et à explorer des idées innovatrices. Ses initiatives, mises de l’avant avec l’aide de son équipe, se traduisent d’ailleurs par des économies substantielles et durables.

«Nos activités principales, à l’atelier des pneus de Legendre, consistent à veiller au montage, démontage, réparation, balançage et rechapage des pneus pour tous les véhicules de surface de la STM, des bus aux différents camions lourds de services, en passant par les chariots élévateurs, par exemple. Nous sommes d’ailleurs la seule société de transport à posséder une usine de rechapage et à effectuer nous-même cette procédure particulière.»

Le rechapage consiste à enlever le résidu de semelle d’un pneu usagé, dont la carcasse est en bonne condition, afin d’y coller une nouvelle semelle, qui est ensuite cuite afin que le pneu puisse être utilisé à nouveau. «Avant mon arrivée en poste à l’atelier des pneus, il y a trois ans, ces pneus remis à neufs n’étaient pas utilisés l’été, puisqu’on estimait qu’ils s’usaient trop rapidement, en raison de la qualité de la composite, indique-t-il. Mais après avoir fait différents tests et compilé des données sur la route, nous avons constaté que les matériaux utilisés de nos jours pour les semelles étaient beaucoup plus efficaces qu’auparavant, de sorte que la différence entre un pneu neuf et un pneu rechappé est négligeable. Nous avons donc pris la décision importante d’utiliser des pneus rechappés toute l’année, ce qui est très économique pour l’entreprise.»

Stéphane et son équipe se sont aussi penchés sur le problème des pneus usés sur leur flanc afin de sans cesse améliorer leurs pratiques. «Sur les bus, c’est le flanc des pneus installés au milieu des articulés et à l’arrière droit qui s’endommagent le plus rapidement, puisque c’est l’endroit qui est le plus susceptible d’entrer en contact avec les trottoirs. Une autre de nos initiatives a donc consisté à ne plus mettre de pneus neufs sur ces roues; une décision qui a paru énormément au plan financier. De plus, un projet en développement par notre équipe pourrait éventuellement permettre la réfection de flancs.»

Gains concrets
D’autres innovations de l’équipe de l’atelier des pneus méritent par ailleurs d’être soulignées. Par exemple, ils achètent maintenant des pneus usagés et les rechappent à faible coût. Ils ont aussi élevé leurs critères d’inspection afin d’améliorer la qualité de leurs inventaires et procèdent à des tests de jantes visant à permettre l’utilisation de pneus moins larges, plus performants et économiques au centre des bus articulés.

«L’implantation de ces différentes mesures a permis, en 2014 seulement, d’acheter quelque 1 100 pneus neufs en moins et de réaliser des économies de près de 0,7 M $, en plus de contribuer directement aux objectifs de la STM en matière de développement durable», conclut Stéphane Jarvis.