À la fin de l’année 2015, l’équipe des Études techniques déposait la version finale de l’étude de faisabilité du projet de construction d’un nouvel édicule pour la station Vendôme et d’un deuxième tunnel piétonnier relié au centre hospitalier CUSM (Centre universitaire de santé McGill). Il s’agit de travaux particulièrement complexes ayant nécessité la contribution de nombreux intervenants internes et externes.
Faisabilité 101
Qu’est-ce qu’une étude de faisabilité? «Il s’agit de la deuxième phase du processus de la GPP (Gestion de portefeuille de projets), explique Guylaine Di Tomaso, directrice d’études. Elle vise à identifier la meilleure solution pour répondre aux besoins et à décrire l’envergure du projet (charte de projet) afin d’obtenir l’autorisation nécessaire pour l’inscrire au portefeuille de projets. Viennent ensuite la validation de la faisabilité technique et la viabilité, la stratégie de mise en œuvre, l’identification des risques et des bénéfices, l’estimation du coût et l’échéancier de réalisation.»
L’équipe des Études techniques travaille depuis 2009 au projet de nouvel édicule et nouveau lien piétonnier à Vendôme. À l’époque, l’équipe de projet du CUSM a approché la STM et l’AMT pour participer à l’appel de proposition du partenariat public-privé. L’idée était de prévoir un raccordement entre le centre hospitalier et le pôle intermodal, soit la gare de l’AMT, la station de métro Vendôme et le terminus d’autobus. «Il fallait trouver une solution pour franchir les voies ferrées, mais vu la complexité du projet et l’empressement du CUSM à soumettre leur appel d’offres, le projet a été retiré de la proposition.»
Une nécessité
L’année suivante, en 2010, le projet renaît de ses cendres dans le cadre d’une entente tripartite entre le CUSM, la STM et l’AMT. Six scénarios sont envisagés. On privilégie alors la construction du deuxième édicule muni d’ascenseurs et d’un deuxième lien piétonnier avec accès indépendant situé à l’est de cet édicule. «L’ensemble de l’étude a été réalisé par les professionnels de la STM, en particulier par l’équipe de la division Ingénierie infrastructures, précise Guylaine Di Tomaso. Les Affaires juridiques et le service des Finances ont aussi eu un rôle crucial à jouer tout au long du projet. Ainsi, c’est en grande partie grâce à l’excellent travail fait à l’interne par l’ensemble de l’équipe, de tous les départements impliqués, que nous sommes parvenus à réaliser les deux phases de l’étude de faisabilité dans les délais imposés par le gouvernement.
«Pour diminuer les risques lors de l’étude, nous sommes allés bien au-delà de ce qui est fait généralement dans des cas semblables, ajoute-t-elle. Rien n’a été laissé au hasard, les plans ont été particulièrement détaillés, et ce, dans un contexte où les différents partenaires interpellés ne partageaient pas tous la même vision au départ. C’est une grande réussite.»
Le projet a maintenant été transféré à l’équipe des Projets majeurs. Les prochaines étapes à surveiller : planification, plans et devis, mise en œuvre… Une histoire à lire prochainement dans l’En Commun.
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