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Le bye-bye de Monique Juteau

 

Ça me fait drôle d’écrire cet article pour l’En Commun de chez moi, nouvellement retraitée. C’est que le 7 mai 1990, alors que je franchissais la porte du 159, rue Saint-Antoine, siège social de l’époque, j’étais à des années-lumière de cette réalité. Trois décennies plus tard, je suis au fil d’arrivée!

Faire partie de l’équipe des Communications a été un grand privilège. Notre mission était d’informer, de mettre en lumière, de reconnaître et d’organiser des événements rassembleurs, avec des moyens technologiques qui ont énormément évolué au fil des années, de même que les ressources.

À mon arrivée en poste, j’étais intimidée par la STM, la taille de l’entreprise, mais aussi par l’équipe des communicateurs en place, rodée au quart de tour. Mon rôle était de soutenir la D.E. Métro et trains de banlieue en tant que conseillère, une expérience inoubliable qui m’a permis de faire mes premiers pas dans cet univers inconnu.

La passion du métier

L’une des choses qui m’a le plus impressionnée au fil des ans est la passion des gens de métier. J’ai eu la chance d’en rencontrer plusieurs et de rapporter leur expérience du terrain dans les pages de ce journal. Ces visages humains, aux noms parfois oubliés, leurs témoignages touchants, leurs espoirs, ont jalonné mon parcours professionnel et lui ont donné un sens. Aussi, ce n’est pas sans un pincement au cœur que je quitte la STM, mes collègues et les lieux familiers du 9e étage de la Place Bonaventure. Mais une autre vie m’attend.

J’ai renoué avec l’enthousiasme qui m’habitait quand j’étais étudiante puisque je retourne sur les bancs d’école. Comme auditeur libre, j’apprends maintenant un tas de choses fascinantes sur l’histoire de la musique et de l’opéra. Je m’implique comme bénévole pour le Théâtre du Nouveau Monde pour le faire rayonner davantage.

L’écriture ne sera jamais très loin, pour mon propre plaisir. J’entrevois aussi des cours de collage, voyager, faire de la photo, de la randonnée pédestre et assister à des activités culturelles. Bien sûr, il y aura une place importante pour mes amis et ma famille. Et enfin, ne rien faire, rêver et exister, tout simplement.

Je remercie du fond du cœur la STM de m’avoir donné la chance de mettre à profit mon talent et tous les collègues qui m’ont souhaité le meilleur pour l’avenir!

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