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Bonjour, je m’appelle Willian Yuki Fatiga Onuki

 

Willian Yuki est ingénieur à la division Ingénierie bus de la D.E. Ingénierie et grands projets.

« Mon nom raconte d’où je viens. Le nom de famille Fatiga est d’origine polonaise; c’est celui de ma mère. Celui de mon père, Onuki, est d’origine japonaise. Et moi, je suis né au Brésil! Je m’explique : entre les deux grandes guerres, beaucoup d’Européens et d’Asiatiques ont émigré au Brésil car des terres étaient disponibles pour coloniser le pays. Mes grands-parents ont émigré au Brésil, puis mes parents y sont nés et s’y sont rencontrés.

« Willian est l’équivalent portugais de William, tandis que Yuki veut dire « neige » ou symbolise l’hiver au Japon. C’était peut-être un signe que j’allais émigrer un jour au Québec! Ma langue naturelle est le portugais. Quand j’étais petit, mes grands-parents me parlaient en japonais; aujourd’hui, je ne peux pas vraiment parler la langue, mais je la comprends un peu. Chose certaine, ça m’a aidé à apprendre d’autres langues par la suite.

« Tout jeune, je m’intéressais à tout ce qui touchait aux autos et aux camions. J’ai fait mes études en génie mécanique, avec un stage de quelques mois en France, et j’ai commencé à travailler pour la division des camions de la compagnie Volvo au Brésil. J’y ai été successivement consultant, ingénieur et chargé de projets. J’ai travaillé avec les équipes de Volvo en Suède et j’ai même passé six mois là-bas, en 2015.

« À cette époque, ma conjointe et moi avons décidé d’émigrer et notre recherche s’est dirigée vers trois pays : la Suède, la France et le Canada. J’avais un ami québécois, Étienne Carignan, que j’avais connu en France et qui m’a parlé en beaucoup de bien du Québec et de Montréal. On a donc effectué une visite à Montréal et après avoir recueilli toute la documentation nécessaire, on a pu s’établir ici en 2016.

« Puisque je venais de chez Volvo, j’ai postulé chez sa filiale Nova Bus et j’y suis resté cinq années. Dans mon travail, j’étudiais les problèmes soulevés par nos clients, y compris la STM. J’ai donc visité à plusieurs reprises les garages de la STM et j’y ai toujours été bien reçu. L’organisation m’intéressait, alors quand j’ai vu qu’un poste d’ingénieur était ouvert, je n’ai pas hésité.

« J’ai débuté à la STM il y a trois semaines, dans l’équipe d’Intégration. Je vais surtout travailler pour les véhicules de service et de transport adapté. La STM est une grande entreprise; ce n’est pas toujours facile de s’y retrouver, surtout au début! J’ai parlé à beaucoup de gens et tout le monde a été très accueillant.

« Je consacre le plus de temps possible à mes enfants de deux et quatre ans, qui sont nés ici à Montréal. J’aime beaucoup faire de la méditation, j’essaie de trouver plus de temps pour ça. J’adore jouer au volleyball, bien que la pandémie ait limité les occasions de pratiquer ce sport. Et comme tout bon Brésilien d’origine, j’aime jouer au soccer! »

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