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Un soutien précieux à l’Entretien du matériel roulant

 

Nos trains Azur et MR-73 roulent (presque) sans relâche, cumulant les kilomètres par dizaines, voire centaines de milliers à chaque année. Entretenir ces imposants véhicules électriques est un art en soi, mais il est possible de donner un coup de pouce logistique à cette expertise, et c’est le travail de l’équipe de Génie manufacturier.

Sur le terrain, les employés de l’Entretien du matériel roulant (EMR) connaissent leurs voitures dans leurs moindres détails. L’équipe fiabilité de Génie manufacturier entre en jeu en prenant un pas de recul et en analysant les innombrables données qui sont colligées en atelier.

« Notre objectif, c’est de contribuer à maintenir la fiabilité des trains en analysant les données saisies par les électromécaniciens, en identifiant ce qui fait défaut, les anomalies récurrentes, comment le travail peut être optimisé et en faisant des recommandations », résume Rachel Thibault, analyste principale – fiabilité à l’Ingénierie.

Dans l’ordre habituel : Geneviève d’Auteuil, chef de section, Génie manufacturier – Ingénierie, Julien Archambault, ingénieur industriel, Rachel Thibault, analyste principale – fiabilité, et Pascal Vaillancourt, technicien – référentiel et données système.

Rachel fait partie des 16 membres de cette équipe qui se divise en trois spécialités, Génie industriel, Fiabilité et Données référentiel et systèmes, et qui est appelée à collaborer avec un paquet d’autres secteurs de l’entreprise.

Pour plus de détails, consultez le manuel

Julien Archambault, ingénieur industriel et Pascal Vaillancourt, technicien référentiel et données système, mettent en lumière des livrables essentiels de leurs disciplines : l’intégratio n dans les opérations et le maintien des données dans SAP.

Ainsi, pour une composante donnée, il faut d’abord comprendre les tâches à effectuer, proposer des aménagements de poste de travail, participer à l’identification des équipements à acheter et/ou concevoir et recommander des solutions qui peuvent améliorer la capacité de production. Par la suite, les questions telles : « Que fait-on? », « Dans quel ordre? », « En combien de temps? », « Avec quelles pièces? » qui en résultent sont résumées au sein des gammes, des ordres de travail, des commandes de pièces, etc.

Ces analyses faites par le Génie manufacturier aident notamment EMR à planifier et organiser le travail en atelier ainsi qu’à revoir les aménagements dans des espaces qui, par ailleurs, ont leurs limites et doivent rester sécuritaires.

Les trains Azur venaient bien sûr avec des manuels et des guides d’entretien fournis par le fabriquant, mais avec le temps, il est devenu nécessaire de s’approprier ces méthodes et de les raffiner à la lumière des données recueillies et de l’expertise acquise avec les années. La venue de SAP comme système de gestion des opérations met en relief le rôle déterminant du Génie manufacturier dans le maintien et la vigie des données.

Quant aux trains MR-73, le défi est de prolonger leur vie utile jusqu’en 2036. Le mot d’ordre : fiabilité. « Dans le cas de ce matériel roulant, ça fait longtemps que les méthodes de travail existent, mais elles étaient documentées dans de vieilles bases de données, souvent sur papier. Notre équipe les a compilées en totalité dans SAP : un véritable travail d’archéologie qui a été complété vers l’automne 2020 », se rappelle Pascal Vaillancourt

Avec un grand P

La maintenance des ponts roulants (le mécanisme principal du système de propulsion des trains), doit être effectué dans le cadre d’un entretien majeur appelé « périodicité ». On l’entend souvent par les noms techniques P800 (pour les Azur) et P400 (MR-73), lesquels sont prévus à chaque 800 000 et 400 000 kilomètres, respectivement.

Ces jalons d’entretien majeur mobilisent l’équipe Génie manufacturier. Au cours des prochains mois, à titre d’exemple, l’EMR réceptionnera un (1) train à chaque mois et devra démonter la moitié de ses 18 bogies (cette composante qui supporte les voitures et qui comprend les organes de propulsion, de freinage et de suspension). À plus long terme, la cadence visée par la P800 est de deux (2) trains par mois. Les bogies sont ainsi démontés en sous-composantes, qui sont inspectées une à une, reconditionnées et remises à neuf au besoin.

« Il est essentiel d’anticiper le travail à venir pour accompagner et soutenir les employés d’EMR d’un point de vue d’ingénierie, d’organisation du travail et de fourniture des pièces requises. Il faut repérer les maillons faibles et travailler sur ceux-ci pour assurer la continuité efficace des opérations» précise Julien.

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