Les abribus et les panneaux d’arrêts font partie du décor urbain montréalais. Bien qu’on oublie presque leur présence, ils ont, comme toute chose, besoin d’entretien. Graffitis, bris, modifications aux lignes de bus… nos experts de l’équipe Mobilier urbain, section Planification et ordonnancement, sont là pour y voir.
L’équipe est formée d’une vingtaine d’employés, répartis en deux équipes, une dédiée aux abribus, l’autre aux enseignes d’arrêts.
Abribus
Des abribus, on en compte quelque 870 sur le réseau. Pour garder une vue d’ensemble et parvenir à tous les entretenir de façon organisée, la ville a été scindée en 12 secteurs. Certaines ce ces zones peuvent être plus ou moins affectées par des problématiques particulières, comme le vandalisme, par exemple, ou la présence de personnes en situation d’itinérance qui s’y installent.
Les signalements de ces incidents peuvent provenir de différentes sources, comme la Ville, nos collègues chauffeurs, des citoyens ou des clients de nos réseaux. Mais pour ne rien manquer, l’équipe Mobilier urbain a aussi établi des routes régulières qui assurent de garder une vue d’ensemble de l’état des abribus.
Cette vigie permet notamment de procéder à des opérations régulières de nettoyage de graffitis ou de placer des demandes de remplacement aux vitriers de la STM, au besoin.
Enseignes
Quant aux enseignes d’arrêts bus, elles sont légion : près de 10 000 sur l’ensemble du réseau! Pour l’équipe en charge de leur vigie, il faut une organisation sans faille. Ce nombre inclut aussi les arrêts des Taxibus*, ceux des Navettes Or du Transport adapté, ainsi que de nombreuse enseignes de signalétique situées à des boucles d’autobus ou dans des centres de transport de la STM.
Les enseignes des arrêts peuvent être volées, vandalisées ou endommagées par différents véhicules, dont ceux de déneigement. Ce sont nos collègues Mobilier urbain qui veillent à leur remplacement incluant, bien souvent, leur poteau métallique.
Tout est installé selon les règles de l’art, en consultant les plans d’infrastructures souterraines, telles que les lignes de gaz ou d’aqueduc. De plus, des directives claires sont émises par la Gestion du réseau pour l’emplacement exact des poteaux. Plusieurs facteurs entrent en jeu : s’agit-il d’un arrêt pour bus régulier ou articulé? Y’a-t-il présence d’un banc, d’un accès pour fauteuil roulant ou d’une boîte aux lettres?
Des projets formateurs
L’équipe Mobilier urbain est appelée à collaborer avec de nombreux partenaires à la STM. Elle est aussi impliquée dans plusieurs grands projets liés au réseau des Bus, comme le SRB Pie-IX, par exemple, qui a mis leur expertise à contribution de façon significative.
Le prochain grand chantier qui les concerne directement, c’est l’arrivée du REM à l’Île-des-Sœurs. Pour Mobilier urbain, cela implique le remplacement des 260 enseignes d’arrêts de l’arrondissement. Une fois le feu vert donné, le travail devra être effectué dans des échéanciers de mise en œuvre particulièrement serrés et strictes, soit de quelques semaines seulement. La planification est donc cruciale, mais ce sera aussi une pratique pour tout ce qui viendra ensuite dans le cadre du REM.
L’équipe Mobilier urbain est un exemple parfait d’une équipe qui gagne à être connue à la STM. On la voit peu, et pourtant, son expertise et le fruit de son travail sont visibles partout en ville!
* Taxibus : un service de navettes pour les zones éloignées où l’achalandage ne justifie pas une ligne de bus régulière.