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Hommage aux Quart de siècle

 

À cette soirée « Quart de siècle », Marie-Claude Léonard, directrice générale, a souligné le mérite des employés ayant franchi 25 années de service entre 2019 et 2022. Elle a fait briller leur persévérance et le soutien indéfectible de ceux et celles qui ont accompagné les jubilaires pendant cette longue route.

« Ton collègue peut devenir ton contremaître ! »

C’est le sage conseil que Tony Synnett, affichant 27 ans de service, donnerait amicalement à un novice dans l’entreprise. « C’est important de respecter tout le monde, les employés expérimentés comme les débutants. Celui qui travaille à tes côtés peut devenir ton patron un jour. Si la confiance règne déjà, tout va bien. J’ai beaucoup d’amis ici. », ajoute ce mécanicien avec la gorge serrée par l’émotion. La retraite avance à grands pas et dans quelques mois, Tony quittera à son tour l’endroit où il a vécu tant d’événements. Même ce repos bien mérité n’atténue pas sa tristesse de laisser derrière lui tous ses beaux souvenirs.

Six stations pour trouver l’amour

Gino Perlini, chauffeur retraité, a trouvé à la STM deux forces d’attraction : un travail stimulant et l’amour de sa vie. Quand il a cogné à la porte du bus de Marie-France Gagnon pour lui dire qu’elle empiétait sur sa place de stationnement, il ne pensait jamais décrocher un aller simple vers une vie de couple. « Quand Marie-France est devenue agente de station, j’ai perdu sa trace. Lors d’une journée de congé, j’ai parcouru toutes les stations pour la revoir. J’ai commencé à Angrignon et je l’ai retrouvée à Lasalle. J’ai été chanceux de ne faire que six stations ! », raconte Gino en blaguant avec sa conjointe.

Qui ne risque rien n’a rien

Depuis le 31 décembre dernier, Daniel Appleby a quitté son travail de commis divisionnaire pour endosser sa nouvelle tenue de retraité. « J’ai abandonné un emploi régulier pour un poste temporaire à la STM. J’ai pris un gros risque, mais je ne l’ai jamais regretté. Les commis se sentent toujours responsables de la facilité de déplacement des clients. Au transport adapté, c’est plus que ça. C’est une clientèle vulnérable qui a confiance en nous. On ne peut pas lui faire faux bond. », mentionne Daniel, cet employé qui ne manque surtout pas d’empathie.

D’une génération à l’autre

Dès l’âge de sept ans, Stéphane Fafard accompagne son père cantonnier à la station Viau. Il est fasciné par tout ce qui l’entoure et l’appel de la relève se manifeste déjà. « Au début de ma vingtaine, ce n’était pas facile de s’adapter aux façons de faire d’une grande entreprise. J’ai suivi les conseils des anciens et cela m’a permis de me faire une place dans l’équipe. », se remémore Stéphane, magasinier à l’emploi de la STM depuis 27 ans.

Deux grands cœurs, une seule voie

Lina Dufault et Marc-David Littler sont deux chauffeurs de bus qui se sont réunis sur une même voie : la passion du travail. Ce couple de jubilaires n’envisage pas la retraite, ayant encore envie de vivre de belles émotions auprès de la clientèle. « Ayant exercé comme infirmière, je considère aussi mon travail au volant du bus comme une relation d’aide. J’écoute les gens comme une mère, parfois comme une amie. À Noël, je fais toujours un court arrêt à minuit pour échanger des vœux avec mes passagers. C’est toujours apprécié. », raconte Lina, avec la bienveillance qui pétille dans ses yeux.

Quant à son conjoint, il ne manque pas lui aussi d’empathie envers ses clients. « Je ne suis pas simplement là pour les conduire du point A au point B. Je les rassure, les épaule et comble bien souvent leur solitude. Dans une file de vingt-cinq voyageurs, je peux distinguer tout de suite celui ou celle qui éprouve de la tristesse ou de la peur. », ajoute Marc-David, en évoquant son sixième sens.

Le couple considère la clientèle comme sa famille extérieure. « Dans la rue, si quelqu’un est dans le trouble, il y a la police et les chauffeurs de bus pour l’aider. J’ai déjà aidé une personne en danger, mais je ne veux pas de reconnaissance. Je veux juste savoir que cette personne va mieux. », conclut Lina qui affiche une longue feuille de route à la STM.

« J’ai fait ma route, tu vas faire la tienne. »

Obed Pierre, chauffeur pendant 29 ans, est devenu papa la même année de son embauche à la STM. Depuis, son fils a bien grandi et travaille maintenant comme chauffeur au CT Anjou. « On se croise de temps en temps et j’en suis très fier. Je lui ai dit à ses débuts : j’ai fait ma route, tu vas faire la tienne. Souris et écoute les gens. C’est la base de ton travail. », raconte Obed qui œuvre aussi comme célébrant au sein de sa communauté.

Les gens se réinventent constamment

Alain Brière, directeur exécutif Talents, diversité et expérience employé, croit aux valeurs humaines pour faire évoluer une entreprise. « Pour offrir l’excellent service au quotidien tout en gardant leur enthousiasme au travail, les gens se réinventent constamment. C’est incroyable ! La STM est aussi une grande famille où l’on peut compter les uns sur les autres. », mentionne Alain.

 

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