Jour après jour, plus d’une centaine de travailleurs s’affairent sur le chantier de notre futur garage de trains Côte-Vertu. Ce qui attire l’attention lorsqu’on le visite? Les mesures de sécurité rigoureuses et… la transformation que le chantier a vécue cet été.
De fait, le site de l’atelier du garage est bien visible et déjà profond d’une dizaine de mètres. Même chose pour l’emplacement du faisceau, quelques mètres plus loin. Or, tout cela n’est qu’un début puisque l’atelier du garage à lui seul plongera à l’équivalent de quelque 10 étages sous le sol.
Une machine bien spéciale
À cette étape du projet, les géologues sont fortement mis à contribution. Ce sont eux qui ont préalablement identifié les types de roc avec lesquels on doit travailler, et déterminé le type de soutènement ou d’ancrage nécessaire pour maintenir le roc en place.
Pour creuser le roc, on utilise successivement différentes techniques allant du dynamitage à l’excavation avec une haveuse. Cette immense pièce de machinerie munie de deux têtes rotatives et d’une multitude de pics peut effectuer des mouvements latéraux, verticaux et circulaires. Et bientôt, elle grugera littéralement le roc pour creuser le tunnel qui raccordera le nouveau garage à la station Côte-Vertu.
Le garage de trains Côte-Vertu en chiffres:
- dix positions de garage de trains
- une fosse d’entretien
- un faisceau de voies
- une voie de raccordement de près de 500 mètres vers la station Côte-Vertu
Images du futur garage Côte-Vertu
