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Une journée pas comme les autres

 

Les inspecteurs Timmy Lapalme et Cherif Zeraoui se souviendront longtemps de cette journée de travail. Alors qu’ils étaient en patrouille, ils reçoivent un appel pour intervenir à la station Mont-Royal. À leur arrivée, ils voient un homme étendu au sol, en arrêt respiratoire et recevant un massage cardiaque par un infirmier, témoin de l’incident.

L’inspecteur Lapalme vérifie les signes vitaux de la victime et il constate qu’elle n’a pas de pouls, qu’elle ne respire plus et qu’elle a le visage de couleur bleutée. Il est conscient du peu de temps dont il dispose pour intervenir.

Une chaîne de secours s’active

L’inspecteur Zeraoui prend le relais de l’infirmier pour le massage cardiaque et vice-versa, car les manœuvres de réanimation sont exigeantes au plan physique. Sans hésiter, l’inspecteur Lapalme applique le masque facial fourni par l’inspecteur Toupin, sa collègue arrivée en renfort sur les lieux avec son collègue Pelletier. Ce dernier s’assure de transmettre toutes les informations pertinentes au centre de répartition afin que celles-ci soient relayées aux premiers répondants qui sont en route. Malgré le stress et la fatigue, les inspecteurs poursuivent leurs manœuvres pour sauver la victime. «Notre formation nous permet d’intervenir jusqu’à l’arrivée des services d’urgence», expliquent-ils.

Des premiers répondants du Service d’incendie de Montréal arrivent sur les lieux et utilisent un défibrillateur. Le cœur semble réagir positivement et les signes vitaux reprennent. Par la suite, les ambulanciers d’Urgences-santé transporteront la victime vers un centre hospitalier.

Comme dans bien des interventions, les inspecteurs reprendront leur patrouille, et surtout leur sang-froid, sans nécessairement connaitre le dénouement quant à l’état de santé de la victime pour des raisons de confidentialité. Le bon samaritain infirmier demeure lui aussi dans l’anonymat. Ils ont peut-être sauvé la vie de cette personne ce jour-là, nul ne le saura.

Quand ils vivent de telles situations, les inspecteurs terminent leur quart de travail avec le sentiment du devoir accompli. Avec raison, car une intervention comme celle-ci donne un sens bien particulier à leur mission première.

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