Avec le temps des Fêtes qui s’annonce un peu plus tranquille que prévu, c’est peut-être le moment de se consacrer à un nouveau passe-temps ou de penser à ralentir un peu. Depuis quelques années, pour Marie-Pierre Pinard, c’est à travers la création de mandalas qu’elle parvient à faire le vide et à se recentrer.

Commis enquêteur à la gestion documentaire depuis cet été, Marie-Pierre a aussi été organisatrice d’événements, pour la STM en 2019 et pour d’autres organisations auparavant. Elle a notamment organisé le dernier party des Fêtes et la tournée du DG.

C’est au cours d’une période stressante de sa vie professionnelle qu’elle a découvert les mandalas. «À ce moment, mon esprit était incapable de ralentir, encore moins de s’arrêter. Plus j’essayais, moins j’y parvenais.» Sa mère lui avait alors offert un livre de mandalas à colorier. Une heure et demie après avoir débuté, elle réalisait qu’elle venait de passer tout ce temps à méditer. «À ce moment, non seulement j’ai découvert une nouvelle passion, mais aussi une façon de pratiquer la pleine conscience».

Qu’est-ce qu’un mandala?

Un mandala est un symbole spirituel et rituel dans les cultures asiatiques. Il a généralement un point central identifiable, à partir duquel émane un tableau de symboles et de formes. Il peut être compris comme une représentation visuelle de l’univers.

Marie-Pierre a donc commencé par colorier des mandalas déjà tracés, mais après quelque temps, elle a trouvé cette activité redondante. C’est alors qu’elle a découvert la technique des mandalas par points. Ces œuvres d’art colorées ont des intentions encore plus profondes. Pour Marie-Pierre, la répétition des motifs, des couleurs et des formes invite à rester dans l’instant présent. C’est pour elle une façon ludique, créative et inspirante de pratiquer la découverte de soi et la pleine conscience. Et pas besoin de matériel hors de prix! Elle utilise de la simple peinture acrylique et l’extrémité rigide de ses pinceaux pour concevoir ses œuvres.

«Chaque fois que je crée une nouvelle peinture, je pense à quelqu’un ou quelque chose pour lequel je suis reconnaissante et je laisse ma main me guider selon l’inspiration!»

Elle est d’ailleurs fascinée par les vidéos de moines bouddhistes passant des jours à créer des mandalas complexes, remplissant ces formes et symboles de sable coloré. «Ils balaient ensuite le sable quelques secondes après l’achèvement de leur œuvre pour rappeler l’impermanence. Par après, ils versent le sable le long de la rivière, envoyant gratitude et compassion dans l’univers. Je trouve ça magnifique.»