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Réparateur de pneus: un métier passionnant 

 

Christophe Baccioni est un réparateur de pneus passionné et passionnant au CT Anjou! Faites sa rencontre.

«Je suis né à Marseille et arrivé au Québec à l’âge… d’un an! Je suis entré à la STM le 9 juillet 2001 comme préposé à l’entretien au métro. Deux ans après, j’ai commencé de nuit comme réparateur de pneus à Anjou. Ça fait maintenant une dizaine d’années que j’occcupe le poste de jour.

«J’adore mon métier! C’est une grande responsabilité d’être le seul au garage à réparer les pneus. J’ai une belle équipe autour de moi (préposés, mécaniciens, chauffeurs, technicien, coordonnateur, contremaîtres…). Et puis, je suis en contact direct avec l’Ingénierie pour apporter mon avis au besoin (ex.: en période d’appel d’offres).

«C’est comme si j’avais ma petite business à l’intérieur de la grande! C’est un travail demandant, autant physique que mental. Je ne fais pas que réparer, j’ai les documents de suivi à gérer aussi. 

«Il y a les urgences à régler, mais aussi toute la prévention à réaliser sur les pneus. On récupère les signalements des chauffeurs (grâce aux vérifications avant départ ou VAD). On va aussi se baser, entre autres, sur le nombre de kilomètres parcourus et tout dépendant du parcours de la ligne de bus: beaucoup ou peu d’arrêts…

«Saviez-vous qu’un pneu a sept vies? Quand les réparations ne sont plus possibles mais que le pneu semble encore bon, mes collègues de l’atelier de rechapage de pneus à Legendre lui redonnent une nouvelle vie. C’est plus économique!»

Quelques trucs intéressants à savoir

  • Un bus pèse environ 40 000 lb! Ils sont de plus en plus équipés maintenant (ex.: climatisation), ce qui a un impact sur la durée de vie du pneu.
  • Quand il fait chaud, la semelle s’use plus rapidement.
  • À l’automne, on fait strier les pneus dans le sens inverse des autres, pour une meilleure adhérence en hiver.
  • En été, l’entretien des routes entraine plus de problèmes de pneus fissurés ou coupés.
  • Quand on voit la broche métallique du pneu, il est définitivement scrap.
  • Avec 27/32e d’épaisseur de semelle, les pneus arrière neufs sont plus épais que ceux à l’avant (22/32e).
  • Attention, danger quand la pression d’un pneu fait 90 lb et moins: elle doit faire 110 lb minimum.
  • Pour mesurer l’état d’un pneu, on considère la rainure longitudinale la moins profonde car c’est à cet endroit que ce sera critique en premier.
  • En gros, en été, un bus régulier doit faire 3500 km à 4000 km pour user 1/32e de semelle environ.
  • Poids d’une roue: jante 87 lb + pneu 133 lb = 220 lb environ.
  • Un pneu avec une «balloune» est dégonflé et vérifié. Si la réparation est possible, un triangle bleu sera tracé dessus et il ne pourra plus être installé côté trottoir.
  • Les pneus à l’avant doivent être balancés mais cela n’importe pas à l’arrière.
  • Aux deux mois environ, on doit vérifier si les roues sont bien calibrées (bien serrées à 500 lb).
  • Avec l’agrandissement du CT Anjou, on va avoir 52 bus de plus. Multipliez cela par 6 pneus par bus… On se prépare à les recevoir!

«Chaque jour, je suis heureux du devoir accompli pour la sécurité des chauffeurs et de la clientèle. Avoir des bons pneus sur la route, c’est ma priorité.»

Cet article provient de nos groupes Facebook privés. Si vous faites partie d’un de ces corps de métier, n’hésitez pas à joindre le groupe concerné!

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