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Le bye-bye de Chantal Jalbert

 

Cette semaine, nous donnons la parole à la sergente Chantal Jalbert, qui prend une retraite bien méritée après 26 années à la STM.

« Dès ma plus tendre enfance, j’ai su que je voulais être policière. J’ai la conviction que ce n’est pas un métier qu’on choisit de faire, mais plutôt une vocation. Tu l’as ou tu ne l’as pas, et moi, j’ai toujours eu cette volonté de protéger le public. En sortant de l’Institut de police, en 1987, j’ai occupé un emploi temporaire à la police de Varennes. Suite à ça, j’ai fait de l’enquête privée, notamment dans un hôpital où des préposés frappaient des patients atteints de l’Alzheimer.

« J’ai appris qu’il y avait un service de la Surveillance à la STCUM et j’ai appliqué. Dans le temps, il y avait tellement de demandes pour le poste d’agent de surveillance qu’il y avait un tirage au sort pour départager les candidats! J’ai été choisie et je ne l’ai jamais regretté. Déjà, en 1995, on parlait d’une fusion de notre service avec la police de Montréal! J’ai commencé comme agente et en 2000, j’ai appliqué pour être sergente, poste que j’ai obtenu en 2001. C’était un nouveau poste, qui a évolué au fil des ans; essentiellement, il consiste à superviser le travail des inspecteurs sur la route, quoique dans les faits, on peut répondre à des appels également.

« À ma première année, j’ai été impliquée dans trois altercations physiques! Avec le temps, on apprend à reconnaître ces situations et à les désamorcer. Souvent, cela débute avec un geste banal, comme un client qui pose un pied sur un banc. Une fois qu’on intervient, on doit aller au bout car les autres clients nous regardent. Ce n’est pas évident : il ne faut pas mettre de l’huile sur le feu, mais il ne faut pas se laisser faire non plus. Lorsqu’il y a altercation physique, comme récemment à la station Jean-Talon, les gens sont très prompts à juger notre travail, mais ils ne savent pas comment tout a commencé.

« Les inspecteurs de Sureté et Contrôle sont des personnes très loyales et travaillantes, qui ont le logo de la STM tatoué sur le cœur. Je repense à l’inondation à la station Square-Victoria–OACI, il y a quelques années : c’était ardu, il y avait de l’eau partout, mais les inspecteurs étaient au poste. Ils ne sont pas juste là pour donner des tickets, comme certains le croient! Dès qu’un événement génère un achalandage important, comme le Grand Prix, ils sont présents de longues heures pour aider. Et parfois, lorsqu’on les voit dans leur autopatrouille, on ne sait pas qu’ils ont reçu un appel important et qu’ils attendent le bon moment pour intervenir.

« Pour la retraite, je vais y aller au jour le jour : faire du jardinage, m’occuper de la maison et de mes chiens, et voyager lorsque ce sera possible. Mais d’abord, je vais profiter de l’été! »

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