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Quand l’eau monte

 

Sur la photo, le chef d’opérations François Benoit-Trottier du Centre de transport Saint-Laurent. «Notre rôle est de préparer, ajuster, et mettre en place les déroutages des lignes. Il nous arrive aussi de surveiller certains secteurs jugés critiques.»

Ce printemps, de nombreuses municipalités du Québec ont été victimes de la crue des eaux. La grande région métropolitaine a aussi été frappée par les inondations. Quand de tels événements surviennent, la STM est grandement interpelée.

Michelle Hébert est conseillère corporative pour les mesures d’urgence. Elle a siégé durant plusieurs semaines au centre de coordination des mesures d’urgence de l’Agglomération de Montréal. «Les inondations ont un impact sur la livraison du service bus, elles occasionnent des détours, des arrêts temporaires ou des déplacements annulés. Un mécanisme de communication a été mis en place pour faire le suivi de l’état de la situation aux différentes parties prenantes : conférences téléphoniques, statuts réguliers, bulletins d’information, registre des fermetures et ouvertures de rues. Il faut aussi coordonner nos actions en vue d’assurer une continuité de services sécuritaires.

«C’est tout un travail d’équipe avec le Centre opérationnel principal (COP), les chefs d’opérations, le Transport adapté (TA) et les conseillers en information clientèle. D’ailleurs, au tout début des inondations, le TA a participé à l’évacuation d’une résidence de personnes âgées. Puis, à la fin mai, une grande corvée de nettoyage a eu lieu à Pierrefonds et la STM a été appelée à assurer le service de navettes pour les bénévoles. La crue des eaux est maintenant stabilisée, c’est le retour à la normale, mais chaque année, nous sommes sur un pied d’alerte. L’heure est maintenant aux bilans et aux leçons apprises», souligne Michelle.

Voici d’autres photos de la crue printanière 2019 à Montréal.


Les chauffeurs lors de la corvée de nettoyage le 25 mai.


Une rue barrée dans le secteur du boulevard Gouin.


Le 7 mai, l’eau est encore très haute.


Les sacs de sable servent à protéger les résidences de la crue des eaux.


À l’intersection du boulevard Gouin et du chemin de l’Anse-à-l’Orme, la route était devenue une véritable mare d’eau.

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