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Un nouvel air au PVM Bishop

 

Plusieurs expertises professionnelles et techniques sont nécessaires pour réaliser des projets de ventilation. Aussi, le directeur de projets André St-Louys est entouré d’experts dans plusieurs disciplines de l’ingénierie et de l’administration de contrats, ici réunis dans la galerie du poste de ventilation Bishop.

Parmi les infrastructures du métro, en plus des tunnels et des stations, on compte aussi des postes de ventilation mécanique. Une équipe de la direction Grands programmes de maintien des actifs – Métro a récemment achevé la construction de celui situé entre les stations Guy-Concordia et Peel, à la hauteur de la rue Bishop. On avait prévu réaliser ce projet de construction souterraine sur une période de 42 mois. Pourtant, on l’a livré cinq mois plus tôt, un exploit récemment récompensé par le Project Management Institute-Montréal, qui a remis à l’équipe du projet de la STM un prix Élixir, dans la catégorie Palmarès, pour souligner justement l’élément remarquable dans l’accomplissement de ce projet: les délais.

Cette réussite est d’autant plus remarquable que le poste de ventilation mécanique contient une des plus longues galeries souterraines du réseau pour ce type d’infrastructure. D’une longueur de plus de 110 mètres, la galerie possède, à son extrémité attenante au tunnel, deux ventilateurs d’une puissance quatre fois supérieure à celle des postes de ventilation datant des origines du métro. Entre ces ventilateurs et le tunnel, un imposant filtre acoustique réduit l’impact sonore de la machinerie sur le tunnel, afin que les clients présents dans les stations de métro adjacentes ne perçoivent aucun bruit.

À l’autre extrémité, un édicule permettant l’échange d’air avec l’extérieur s’élève à l’intersection de deux ruelles où il a fallu, en amont du projet, acquérir une portion de terrain en surface et en tréfonds. Cet édicule sera bientôt englobé par un projet immobilier présentement en chantier. Ce sont là autant d’opérations qui ont nécessité leur lot de négociations et d’expertises contractuelles.

La haveuse fait à nouveau ses preuves

Construire sous terre, c’est d’abord creuser. «Pour ce projet, on a opté pour l’utilisation d’une haveuse», explique André St-Louys, directeur de projets – Ventilation, dont l’équipe d’une cinquantaine de personnes a mené à bien ce grand projet. «L’autre option était le micro-dynamitage, mais compte tenu de l’environnement urbain très dense et des risques que le dynamitage pouvait engendrer, nous avons opté pour cette méthode, aussi utilisée lors du projet du garage Côte-Vertu». Qui plus est, la netteté d’intervention de la haveuse a aussi été considérée. «On a creusé dans le roc», ajoute André.

Quatre projets du genre sont présentement en cours, et deux équipes plancheront sur d’autres projets de même nature qui seront entrepris au cours des cinq années à venir.

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