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Des bus transformés en cliniques mobiles

 

Les réparateurs de carrosserie Martin Major et Jean-François Boudreault sécurisent les harnais électriques après le retrait des barres d’appui verticales.

Tous les médias (ou presque) en ont parlé : la STM prête actuellement six bus à la Direction régionale de la santé publique afin qu’ils puissent servir de cliniques mobiles de dépistage de la COVID-19. Pour que cette heureuse initiative se réalise, plusieurs équipes de la STM ont répondu de belle façon à l’appel des autorités.

Ainsi, les secteurs de l’Entretien majeur bus et de l’Ingénierie bus ont reçu le 4 mai dernier une demande pour modifier six bus afin de les rendre disponibles le plus rapidement possible pour la Santé publique. En moins de 48 heures, les collègues de l’atelier de carrosserie Legendre (LCA), de l’atelier de fabrication de l’Entretien majeur bus, de l’Ingénierie bus et de la Planification opérationnelle ont uni leurs forces pour modifier les bus en question.

Concrètement, il a fallu retirer, du côté droit, cinq sangles de la main courante horizontale, trois barres d’appui verticales, quatre sièges individuels et les vis de blocage de deux fenêtres d’aération, ainsi que la publicité sur les deux supports latéraux du véhicule. Il a également fallu transformer l’habitacle du chauffeur en poste de travail temporaire, ce qui a nécessité la conception et la fabrication sur mesure de deux tablettes amovibles, d’où l’implication du personnel de l’atelier de soudure et tôlerie.

Le tout devait être terminé mercredi, mais nous avons réussi à livrer la marchandise mardi soir. J’aime ce type de projet, ou toutes les équipes embarquent à pied levé pour relever le défi. Nos gens de métiers ont toujours des idées novatrices pour faciliter la tâche.
– Yvon Beaucage, surintendant à l’Entretien majeur bus

Une planification méticuleuse

Dévoilement du premier bus modifié en clinique mobile, le 5 mai. De gauche à droite: Philippe Schnobb, président du conseil d`administration de la STM; Valérie Plante, mairesse de Montréal; et Dre Mylène Drouin, directrice régionale de Santé publique de Montréal.

Une fois modifiés, les bus ont été mis à la disposition des responsables de la Santé publique, qui ont complété l’aménagement intérieur des véhicules. Ils sont ensuite retournés dans nos installations, en attente de leur affectation dans un arrondissement de la Ville de Montréal. Dès qu’un emplacement est transmis à la STM, un chef d’opérations (CO) s’y présente afin de s’assurer que le bus puisse s’y rendre et s’y stationner sans encombre.

C’est tout un travail qui s’effectue en arrière scène lorsqu’une clinique mobile est requise. La logistique se résume ainsi: Le chauffeur se présente pour l’embarquement du personnel et du matériel. Une fois à destination, le véhicule est installé avec les recommandations de la Sécurité incendie de Montréal (SIM); le chauffeur du bus retourne ensuite vers son centre de transport. À la fin de l’activité, le scénario se répète à l’inverse, en s’assurant que le poste de conduite du chauffeur soit bien désinfecté avant le départ. Une fois le véhicule de retour dans nos installations, il est entièrement nettoyé.

La contribution de plusieurs équipes est essentielle au succès de cette initiative: chauffeurs, commis, CO, syndicat, conseillers aux mesures d’urgence, Entretien, Exploitation, Contrôle du Parc, COP, etc. Il y a beaucoup de suivis à effectuer, afin que les bus soient aux bons endroits aux bons moments et que l’information circule efficacement. Je crois que ce projet représente une belle opportunité pour la STM de contribuer encore davantage à l’effort collectif en cette période de crise.
– Juliana Leneus, surintendante à la Logistique opérationnelle

L’intérieur d’un bus transformé en clinique mobile.

La première clinique mobile au Centre Marcel-Giroux, à Verdun, le 6 mai. (Photo: JF Savaria)

 

 

 

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