Accueil > Portraits

Les Jeux de Nicolas Rouleau

 

Nicolas Rouleau a fait partie du Comité olympique canadien (COC).

Coordonnateur de projets aux Grands programmes de maintien des actifs métro (GPMAM), Nicolas Rouleau s’y connaît en matière d’organisation. Recruté début 2020 pour le projet de nouveau siège social, il a œuvré plus de six années au Comité olympique canadien (COC), multipliant les projets de toutes sortes. « Mes responsabilités étaient principalement de nature logistique : transport aérien, hébergement, repas, transport au sol, habillement, signalétique et j’en passe. Je commençais à travailler sur les Jeux environ cinq ans avant leur tenue. Je me rendais sur place à quelques reprises, une semaine ou deux à la fois, pour visiter des sites et rencontrer des gens. Quand les Jeux étaient enfin sur le point de débuter, j’arrivais deux ou trois semaines avant le début des compétitions et je repartais une semaine après. »

Maintenant employé de la STM, Nicolas avait fait une croix sur les Jeux d’été de Tokyo, reportés de 2020 à 2021 comme on le sait. C’était avant qu’on lui demande de se rendre au pays du Soleil levant pour assister l’équipe canadienne aux Jeux paralympiques. « Je n’avais jamais participé à ces Jeux auparavant car au Canada, le Comité olympique et le Comité paralympique sont deux entités distinctes. Cela dit, j’ai côtoyé les gens du Comité paralympique toutes ces années et ils ont fait appel à mes services parce qu’ils savaient que je connais bien le Japon. Ça m’intéressait beaucoup d’y aller car j’avais toujours voulu voir comment les athlètes paralympiques s’entraînent et performent, et en quoi leur vie est différente des autres athlètes. J’ai donc utilisé mes vacances de la STM pour pouvoir y travailler… bénévolement! »

Toutes autres tâches connexes…

Selon Nicolas, s’il existe une phrase pour résumer son travail aux Jeux, c’est « toutes autres tâches connexes », la même qui figure dans les descriptions d’emploi à la STM! « Je suis resté trois semaines au Japon, soit un peu moins que pour un séjour normal aux Jeux olympiques. J’ai rejoint l’équipe là-bas et mon adaptation s’est faite rapidement, d’autant plus que les Jeux paralympiques ont un fonctionnement semblable à celui des Jeux olympiques. Le gros changement, évidemment, avait trait aux mesures COVID, très présentes aux Jeux. Je dois détenir le record pour le nombre de tests COVID effectués… et administrés! J’en faisais un chaque matin et j’en administrais aux employés locaux. Bref, une vingtaine pour moi et plus de 200 pour les autres! Il s’agissait toutefois de tests assez faciles à administrer.

« Au début, on ne pouvait pas se rendre aux compétitions en raison des restrictions pour la COVID, mais les règles se sont relâchées vers la fin et j’ai pu assister à quelques compétitions d’athlétisme et voir le Canada remporter des médailles, ce qui est toujours une belle expérience. C’était, par contre, la première fois que je le faisais dans un stade pratiquement vide, ce qui a certainement eu un impact sur les athlètes », conclut Nicolas, un fan fini de plusieurs sports, notamment le football américain (Go Packers!).


Le métro de Tokyo

Plan du métro de Tokyo (cliquez pour agrandir)

Au fil de ses voyages au Japon, Nicolas a eu l’occasion d’utiliser le métro de Tokyo à plusieurs reprises (mais pas cette fois en raison de la COVID). Voici ses impressions de ce réseau de transport : « C’est impressionnant de voir à quel point ce réseau fonctionne bien, malgré l’énorme population à desservir* et le grand nombre de lignes et de stations, une véritable toile d’araignée. Tout dans la ville bouge bien. On m’a raconté que lorsque le métro est en retard de plus de cinq minutes, ça passe aux nouvelles et le PDG doit s’excuser publiquement! Dans chaque station, il y a des affiches indiquant l’horaire de passage précis des trains : si le train doit partir à 6 h 02, il part à 6 h 02. Le plus fascinant, c’est que l’exploitation du réseau est confiée à diverses compagnies, mais cela ne paraît pas pour le commun des mortels car tout est géré de la même manière, du moins en apparence. La signalétique joue aussi un rôle important, car la sortie A3 peut t’emmener à trois coins de rue de la sortie A2. Pour les gens qui ne sont jamais allés à Tokyo et qui craignent de s’aventurer dans le métro, je leur dis de ne pas s’inquiéter : c’est sécuritaire, propre et bien indiqué partout. Malgré son gigantisme, c’est un réseau accueillant. »

*La population de Tokyo dépasse les 13 millions dans la ville et les 42 millions dans la région!

Partager