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L’équivalent de trois marathons en un jour!

 

Jocelyn Chaput, mécanicien au CT Saint-Laurent, durant l’Ultra-Trail Harricana 2021.

Jocelyn Chaput est mécanicien à la STM depuis 21 ans. Il aime les randonnées et ne déteste pas courir sur de longues distances. Correction : sur de très longues distances. L’an dernier, il a complété les 65 km de l’Ultra-Trail Harricana, à travers les montagnes de Charlevoix, en 11 heures et 15 minutes. Cette année, il double la mise en participant à l’édition de 125 km du même événement, soit l’équivalent de trois marathons en un jour!

« Avant de m’inscrire au 65 km l’an dernier, je n’avais jamais couru de marathon », précise Jocelyn. « Ma plus longue course officielle était de 5 km! Je suis quand même en bonne forme physique et j’avais déjà couru 15 ou 16 km pour le plaisir, mais je n’avais pas l’intérêt de courir un marathon. C’est un ami qui m’a lancé le défi du 65 km, qu’il avait réalisé l’année précédente. C’est comme ça que je suis passé d’un 5 km… à un 65 km! Et d’un commun accord, nous avons décidé de courir le 125 km en 2022. »

Courir pour une bonne cause

Les participants à l’Ultra-Trail Harricana sont invités à recueillir des fonds pour la Société canadienne de la sclérose en plaques. Au moment d’écrire ces lignes, Jocelyn avait amassé tout près de 2000 $ pour cette cause. « Tant qu’à courir une journée complète, aussi bien que ce soit pour une bonne cause. La grand-mère de ma blonde est décédée de la sclérose en plaques, et je connais au moins deux collègues dont la conjointe est atteinte de cette maladie. »

On peut encourager Jocelyn à l’adresse suivante : https://mssp.donordrive.com/index.cfm?fuseaction=donordrive.participant&participantid=12533&language=fr

Un défi de taille

Courir 125 km à travers les montagnes, les ruisseaux et la boue, c’est autre chose que de courir dans les rues de Montréal, disons! Jocelyn en est bien conscient et veille à bien se préparer pour sa course, qui aura lieu en septembre. « Il y a un dénivelé de 4220 m sur l’ensemble du parcours, qu’on attaque de jour et de nuit, avec une lampe frontale. Le temps limite est de 29 heures. Bien des choses peuvent arriver : une blessure, un découragement… Je vais faire partie d’un groupe de cinq coureurs, les mêmes que l’an dernier. Tout en s’encourageant, on apprend à mieux se connaître. »

L’appui de ses collègues

Quand Jocelyn dit à ses collègues du CT Saint-Laurent qu’il va courir 125 km, certains se demandent s’il a toute sa tête! « Par contre, ça les fascine et ils m’ont beaucoup aidé à amasser des fonds. Parfois, je vais au bureau à la course à partir de chez moi… à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, à 24 km du centre de transport! Ça me prend deux heures et quart. D’autres fois, je le fais à vélo. Pour se préparer à une course de 125 km, il faut mettre beaucoup de kilomètres dans ses jambes, à pied ou à vélo. Il n’y a pas d’autre moyen! »

Bravo Jocelyn et bonne chance!

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