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Une mobilisation… 100% LOGIC

 

Parmi les nouveaux outils disponibles à la STM depuis quelques semaines : une version optimisée du logiciel LOGIC. Pour les personnes qui ne seraient pas familières, il s’agit d’un logiciel de saisie et de suivi des incidents pour les bus et les véhicules du transport adapté. Un outil que les régulateurs au Centre opérationnel principal (COP), par exemple, utilisent quotidiennement.

Faire passer LOGIC à l’ère 2.0

Une partie des collaborateurs au projet LOGIC. À l’arrière : Jean Sébastien Gilbert, conseiller – formation, Développement des compétences; Maxime Bertrand, analyste – solutions transport, Livraison services TI Bus et Métro; Matthieu Moeglin, intégrateur principal de projets TI, Livraison services TI – Bus et Métro; Anthony Gauthier, conseiller – analyse d’affaires, Centre d’expertise du SAEIV.  À l’avant : Stéphane Brière, concepteur – solutions transport, Livraison services TI Bus et Métro; Annie Beaumier, coordonnatrice – formation et développement, Développement des compétences; Anik Raiche, conseillère – analyse d’affaires, Centre d’expertise du SAEIV; Philippe Rhéaume, analyste – développement d’applications, Centre d’expertise développement et intégration; Julien Lapointe Nguyen, analyste – solutions transport, Livraison services TI Bus et Métro.

Solution développée à l’interne il y a 20 ans et toujours en usage, LOGIC était devenu désuet. Afin de pouvoir répondre efficacement aux besoins des clients (Logistique et planification opérationnelles et Transport adapté, principalement), il fallait procéder à sa mise à jour technologique. Il a donc été décidé d’actualiser l’application pour la faire entrer dans l’ère 2.0.

Si l’objectif de départ était de reproduire la version originale du logiciel en modernisant simplement la technologie qui la supportait, l’exercice s’est avéré en cours de route plus complexe que prévu. Dans les faits, les équipes impliquées ont accompli bien plus.

Entre autres, elles ont profité de l’occasion pour améliorer certains aspects du logiciel, question aussi de rendre l’expérience plus conviviale pour les futurs utilisateurs. Ainsi, des chemins de navigation ont été raccourcis ou améliorés, et des menus ont été repensés. L’interface de présentation a également été modifiée pour la rendre plus dynamique. Au final, l’outil est plus simple à utiliser pour les collègues qui y font de l’entrée de données (le COP et le TA par ex.). On y navigue aussi plus facilement pour les centaines d’employés de divers secteurs (Information et service à la clientèle, administration des CT, marketing, finances, pour ne nommer que ceux-ci) qui ont à consulter LOGIC sur une base régulière ou ponctuelle.

Une des clés : le développement en mode agile

Au-delà du changement ergonomique et esthétique, il y a un bon coup qui mérite d’être souligné à grand trait, estime l’expert en projets TI, Matthieu Moeglin, qui est aux commandes de ce projet depuis le printemps 2022 : «LOGIC 2.0, on peut dire que c’est un bel exemple de collaboration multidisciplinaire. Comme dans tout projet de cette nature qui implique de nombreuses parties prenantes, celui-ci a aussi connu ses embûches. Mais la décision de privilégier un développement logiciel en mode agile, avec des méthodes qui ont déjà fait leurs preuves, a sans aucun doute contribué au résultat d’aujourd’hui».

«Avec une communication plus fréquente et soutenue, poursuit Matthieu Moeglin, le mode agile a permis de dénouer les nœuds au fur et à mesure qu’ils se présentaient, de rassurer et d’accroître la mobilisation des équipes, tout en offrant plus de flexibilité pour répondre aux demandes des clients.»

Près de 500 utilisateurs formés au nouvel outil

La portée du projet ayant évolué entre-temps, elle a fait apparaître de nouveaux besoins de formation.

Comme coordonnatrice du volet formation, Annie Beaumier, des Partenariats d’affaires et développement des compétences, explique : «Au lieu d’adopter une façon de faire plus standard où l’étape conception est d’abord complétée pour tous les modules de formation avant d’amorcer l’étape production, on a plutôt opté pour une approche par module, complétant chacune de ces deux étapes, avant de passer au module suivant. Ce qui a permis de réduire considérablement le temps de développement».

«Cette méthode a tout de même représenté un défi, puisqu’elle a nécessité un arrimage beaucoup plus étroit et fréquent entre l’équipe du projet et celle de la formation. Mais on en constate aujourd’hui les bénéfices.»

«En faisant preuve de créativité pour s’adapter aux changements, il a ainsi été possible de développer tout un programme de formation, qui inclut notamment 10 modules en ligne. Ces modules sont accessibles en tout temps dans Octave sur les lieux de travail. Résultat : une grande flexibilité permettant d’adapter la diffusion aux besoins et contraintes des différents utilisateurs».

Il y a derrière cette réalisation un impressionnant travail d’équipe, tient à rappeler Annie Beaumier. «Ensemble, on va plus loin», dit-on. Ce projet en est aussi une démonstration convaincante.

Des équipes mobilisées vers un objectif commun

Ce dont Matthieu Moeglin est peut-être le plus fier, c’est la synergie d’ensemble, qui s’est développée et consolidée au fil des mois. « Les rôles de chacun étant clairement définis, on a réussi à installer un climat de confiance, où les demandeurs et collaborateurs se sentaient épaulés, ce qui a permis à tous de concentrer les énergies à la bonne place. L’entraide constatée entre toutes ces équipes, c’est une belle fierté ! Comme gestionnaire de projet, c’est aussi une grande satisfaction».

Conseillère en analyse d’affaires au Centre d’expertise du SAEIV (Système d’aide à l’exploitation et d’information aux voyageurs), Anik Raiche a aussi joué un rôle de premier plan. Elle était notamment responsable des tests fonctionnels. Saluant le travail accompli, elle se dit très fière du résultat d’ensemble et de la qualité de la solution livrée.

«Ce projet a été mon premier contact avec la méthodologie agile. Le défi était grand quand j’ai rejoint le projet, car le volet tests accusait du retard. Avec la rédaction de plus de 950 cas de tests, en cinq mois, j’ai réussi à rattraper le retard et à tester les versions logicielles des sprints de développement. D’ailleurs, je lève mon chapeau à l’équipe technique qui avait mis au point un système d’assurance qualité particulièrement efficace. Ça m’a aussi rendu la tâche beaucoup plus facile.»

On laisse à Anik le mot de la fin : «J’ai 25 ans d’ancienneté et c’est le projet avec la plus belle collaboration multi-équipe à laquelle j’ai pu participer. Une mise en commun des forces de chacun, et aussi dans le plus grand respect des fonctions et expertises de chacun. Du pur plaisir!»

Félicitations à tous ceux et celles qui ont collaboré à cette réalisation, de près ou de loin!

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