«Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître…» En avril 1997, la STM atterrissait sur la planète web. Diane Girard, directrice d’études, Planification et développement des réseaux, et Pierre Gingras, concepteur principal, Solutions clients et développement applicatif, étaient aux commandes de l’astronef.
«C’était une véritable révolution, se rappelle Pierre Gingras, alors analyste au Service de l’informatique. Ce n’est pas seulement la technologie, mais aussi les habitudes de tout le monde qui étaient modifiées. Le taux de pénétration des ordinateurs était plus faible que celui des téléphones intelligents aujourd’hui. Un site web, c’était d’abord une vitrine pour l’entreprise. Avec le temps, c’est devenu un outil essentiel pour notre clientèle.»
Un site en or
«L’étincelle est venue de l’École Polytechnique, précise Diane Girard. Elle avait développé pour nos préposés aux renseignements une application qui proposait les meilleurs trajets en bus et en métro pour se rendre d’un point à un autre, et souhaitait l’offrir sur le web. Nous avons appelé ce service Tous azimuts,» raconte la première webmestre du site, poste occupé ensuite par Denis Duquette.
L’équipe du site web comptait également dans ses rangs Li-Hua Tung, toujours à l’emploi de la STM, ainsi que Jocelyn Grondines et Michel Gagnon, aujourd’hui à la retraite, sans oublier Yves Pepin. Quelques mois à peine après son lancement, le site remportait un Web d’or! «Les spécialistes du web disaient: vous voyez, c’est comme ça qu’on monte un bon site, ajoute Pierre Gingras. C’était une référence dès le départ, et ce l’est encore.»
À ses débuts, le site web de la STM accueillait quotidiennement un millier de visiteurs. De nos jours, ils sont plus de 60 000 à visiter le site web et le site mobile!
À quoi ressemblait notre premier site web?
Ces saisies d’écran sont tirées du site Internet Archive, où il suffit de taper «stcum.qc.ca» pour accéder aux anciennes versions du site. Il va sans dire qu’avec le temps, certains liens ne fonctionnent plus…
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