Vincent Larose est accompagné du surintendant – Exploitation du CT Legendre, Élie Karam, et du chef d’opérations Kévin Forcier.

Le métier de chauffeur de bus n’est pas de tout repos. Il faut souvent se lever aux petites heures du matin, si ce n’est pas au beau milieu de la nuit, pour prendre possession de son véhicule. Il faut également se plier aux caprices de la circulation, sans oublier les travaux qui occasionnent d’innombrables détours. Dans ces conditions, ne manquer aucune journée de travail en 20 ans relève de l’exploit. C’est pourquoi les dirigeants du CT Legendre ont tenu à souligner l’assiduité exceptionnelle d’un de leurs chauffeurs, Vincent Larose.

« Ça m’a fait plaisir d’être reconnu ainsi! », nous confie Vincent, qui tient à préciser qu’il a tout de même raté quelques journées de travail en raison de la maladie, notamment pour soigner une pneumonie. Sinon, son dossier d’assiduité est impeccable! « Qu’il fasse beau, qu’il mouille ou qu’il tombe 30 cm de neige, je suis là! C’est ma philosophie de travail : on m’a engagé pour travailler et j’adore ce que je fais. J’ai été brièvement opérateur puisque je m’intéressais aux nouveaux trains AZUR, mais je suis redevenu chauffeur car je m’ennuyais trop de la conduite. Amener les gens du point A au point B, surtout ceux qui se lèvent tôt pour se rendre au travail, je trouve ça très valorisant. Ils savent qu’ils peuvent compter sur moi. »

Du camion au bus

Avant de faire son entrée à la STM en 2001, Vincent a œuvré dans le domaine de la distribution alimentaire et il a fait un bref passage à la Société de transport de Laval (STL). « Un collègue m’a dit que la STM embauchait des chauffeurs et qu’il y avait une variété de postes et de centres de transport. Je me souviendrai toujours que mon premier examen à la STM a eu lieu le jour de mon anniversaire! J’ai dit à ma conjointe : cette job-là, ça va être mon cadeau de fête. J’espérais me caser à la STM, y passer le restant de ma vie professionnelle… et ça fait déjà 20 ans! J’ai débuté à LaSalle, puis je suis allé à Saint-Denis, Legendre et Saint-Laurent, avant de retourner à Legendre. Étant réserve, j’ai conduit des bus sur une centaine de lignes, ce qui me permet de bien orienter la clientèle si elle a des questions sur le réseau. »

Et qu’est-ce qui pousse Vincent à continuer sur sa lancée? « Ma motivation, c’est un peu celle d’un athlète comme Guy Lafleur, décédé récemment. Comme Guy, je suis originaire de Thurso en Outaouais. Il avait une grande éthique de travail : il n’était jamais en retard à un rendez-vous, et lors d’un match ou d’un entraînement, il était toujours prêt à jouer! Et s’il connaissait un mauvais match, le lendemain, il pratiquait encore plus fort. Sans être un athlète, en tant qu’employé, on peut appliquer les mêmes méthodes dans la vie de tous les jours.

« Ce que je souhaite, c’est de finir ma carrière à la STM en beauté… comme je l’ai commencée! »